Notre deuxième mois en Martinique

1^e mars au 1^e avril

Fort-de-France est derrière nous pour ce lundi premier mars en début d’après-midi. Mais ce n’est qu’un au revoir, on y reviendra régulièrement quand même ! Avitaillé dans ce secteur, c’est juste PARFAIT !

Ce mois-ci sera aussi rempli d’activités et de découvertes. Je disais que la chute Didier était ce pourquoi je faisais, entre autres, le voyage. Nous serons servis dans les environs de la ville St-Pierre.

Car oui, c’est avec notre 14 milles nautiques que l’on se dirige vers le mouillage de St-Pierre où nous y resterons treize jours.

Nous trouvons cet ancrage bien bel, mais plus difficile un peu, car nous devons être cordé sur les rebords. Disons que les profondeurs changent drastiquement.

Déjà un coup l’ancre mouillé, nous sommes impressionnés par les falaises noires et « vagueuses », digne d’une coulée de lave.

St-Pierre et le Mont Pelé, a toute une histoire. Le 8 mai 1902, eu lieu la plus grande catastrophe de la Martinique. L’éruption volcanique qui anéantie toute la ville et ses habitants. Nous irons visiter les vestiges de cette journée catastrophique. Vous pourriez d’ailleurs lire l’article que notre belle Noémie a fait à son sujet en suivant ce lien : https://svtotalfreedom.blogspot.com/2021/04/le-mont-pele-article-par-noemie.html

Navigation vers le Mont Pelé,
que nous apercevons à peine au travers les nuages

Notre mouillage

Les fameuses falaises noires style vagueuses, 
rappelant la coulée de la lave

Notre accueil à St-Pierre

C’est le mercredi 3 mars que nous débutons la découverte de cet endroit fantastique. La distillerie Depaz, avec une marche de 45 minutes pour s’y rentre, nous offre une superbe journée. Non seulement on découvre comment le rhum agricole est produit, mais en plus on y fait la dégustation et bien certainement des dépenses !

Nous apprendrons la différence entre un rhum agricole, fait à partir de canne à sucre et un rhum industriel, qui est fait de mélasse, fortement concentré en sucre. Même les enfants ont trouvé cela intéressant, bon OK à part la dégustation.

Nous reviendrons au bateau en passant par les ruines de l’Église du Fort, quel beau panorama. C’est impressionnant et se sera notre première balade au travers des ruines qu’est l’histoire de St-Pierre.

En route !

Déjà arrivé :-D

l'usine de traitement

C'est partie pour le visite ;-)

Vue magnifique

Arbre à caoutchouc de 60 ans

Un homme heureux autour de SON rhum hihihi

Cuve de fermentation

Le château de la distillerie

On voir presque le sommeil du Mont Pelé

Ruine de l'église du Fort

Le lendemain, c’est la course à la popote. Préparation de salade, de dessert, des muffins (choco-banane), dîner pour la monter du Mont pelé, en ajoutant l’essai d’une recette de pain pita. On peut dire qu’il faisait chaud dans le bateau. La cuisinière avait la cheville pas mal en compote à la fin de la journée.

Le vendredi 5 mars, départ à 8h30 pour aller faire la location d’une voiture afin de transporter tout ce beau monde, les Darwing Sound, les Grosloup et nous-même, au premier refuge du Mont Pelée pour faire notre ascension de la montagne. Deux voyages suffisent et c’est à 10h35 que l’on débute cette grande randonnée de 3h et non sans difficulté. Toute une montée. Nous sommes tellement fières de nos enfants qui n’ont jamais fait ce genre de rando. Il nous a fallu un peu de motivation afin de poursuivre, mais nous nous sommes rendus au 3^e refuge. C’est carrément une escalade pratiquement en permanence. Le capitaine seulement s’est rendu sur Le Chinois, la plus haute pointe de la montagne et heureusement car, le niveau de difficulté était plus intense. Il en est revenu blessé aux deux jambes, par faute d’être passé dans un trou submergé de végétaux à la surface. La beauté de cette journée ajoute à notre accomplissement. Mais ohhh pour l’amiral le corps hurle sa douleur les jours suivant cette ascension. L’histoire de cette montagne, de cette ville est totalement impressionnante, y être, donne tout un frisson.

On commence doucement !

ça fini plus les marches

Belle gang de randonneurs

Les vues sont plus impressionnantes
 les unes que les autres

On quitte les marches pour de la roche...

Un peu de plat, avec trottoir SVP
Notre seul douceur de la randonnée, ça ne durera pas longtemps !

Le rush débute ICI

Presque pas à pique

Nop vraiment pas à pique

Le fameux Chinois, la section la plus haute du Mont
Nous sommes au 3e refuge pour le dîner

Un petit groupe pour l'ascension du Chinois, que du rocher

L'homme blessé qui passe au travers de la végétation ...

On redescend maintenant !

Le dimanche 7 mars c’était la journée croisière s’amuse sur Grosloup. On part avec les Darwing et une partie de l’Équipage de Vahana pour se rendre à voile sur la pointe la plus au nord de la Martinique, soit à l’Anse Couleuvre. La navigation dure environ deux heures, pour aboutir dans un havre de paix, ni plus ni moins. Ici une autre randonnée s’offre à nous afin d’aller voir une cascade d’eau douce. Un peu moins imposante par sa force, mais plus haute que la chute Didier. Environ 50 minutes de marche dans la forêt et un dîner au pied d’un décor digne des films. Notre retour se fait vers 17h à notre mouillage de St-Pierre, où l’on se retrouve tous à bord de Vahana pour le souper spaghetti offert par les Grosloup. Nous soulignerons leur départ imminent tous ensemble ainsi que la fête de notre Julien, qui aura officiellement son 8 ans le 8 mars. Mais vu notre veillée bien arrosé de la veille, afin de faire une soirée d’adulte, disons que la cuisinière est revenue assez tôt au bateau.

Une belle croisière s'amuse !

On occupe les cocos durant la navigation

l'ancrage de l'anse Couleuvre

On débute la randonnée

Le site d'une vieille distillerie

L'arbre fromagier, qui nous a bien impressionné !

Tarzan en action...

La haute cascade Couleuvre

Souper bien entouré pour notre Julien !

Nous voilà rendu à la journée d’anniversaire de notre plus jeune matelot, futur capitaine. Huit ans pour notre Julien, ouf le temps va si vite. Nous lui avons fait chacune carte remise dès le réveil.

Un peu moins entreprenant pour bâtir sa journée, elle se trouve un peu plus relaxe de celle que sa grande sœur avait planifiée. Nous ferons le célèbre gâteau avec maman. Il débutera sa maquette de catamaran avec son papa et sa sœur. Il souhaite manger son gâteau en compagnie des bateaux amis Vahana et Niue. Il finira cette journée avec un film et exténué.

Cartes de fête traditionnelles

On se prépare pour le gâteau

Construction de maquette, la seule demande de notre Julien...

Ahhh oui et les crêpes pour le dîner
hihihi

Jeux de cartes en famille :-D

Gâteau avec de nouveaux amis !

Le mercredi 10 mars fût une autre belle journée de découverte de la Martinique. Nous avons loué, à nouveau, une voiture afin d’aller faire le tour de l’île et voir le côté vent. Faire ce trajet à voile est plus complexe en plus de toutes les sargasses (une sorte d’algue) que l’on retrouve à la surface de ce côté de l’Atlantique. Première halte, le Tombolo de Ste-Marie. Nous avions rencontré une dame, au Mont Pelée, qui nous a vendu cet endroit. Une langue de sable qui nous permet d’aller visiter l’île de L’Ilet Sainte-Marie, elle n’est accessible que quelques mois par année. Sur un des paliers de l’île nous aurons une belle vue panoramique sur la ville. Nous n’avons pas eu la température de notre côté pour cette attraction, dommage la lumière sous un ciel dégagé doit être superbe.

Notre bolide pour la journée

La balade nous offre de beaux décors

sans oublier les champs de bananiers à perdre de vue !

La tombolo

La magnifique vue !
Elle aurait encore plus belle avec un ciel bleu main bon...

Ensuite, nous arrêtons à Tartane, un beau village où nous avons profité de la vue et de la plage pour dîner. De ce côté de l’ile il y a vraiment beaucoup de plantation de bananier. Nous y rencontrerons aussi un sympathique pêcheur qui nous fait une démonstration de la pêche au filet.

Superbe quai de Tartane

Le pêcheur au filet fort sympathique !

La belle ville de Tartane sur le bord de la plage

Notre spot pour dîner

On se dégourdit un peu en montant dans les arbres !

Cette journée, restera bien remplie car, l’on se rend jusqu’au marin récupérer certaine commande que nous avions fait. Une autre halte à Fort-de-France pour d’autres petites commissions et avitaillement. Nous reviendrons à 19h30 au bateau et bien heureux de retrouver notre lit.

C’est le vendredi 13 mars que nous ferons la visite de la ville de St-Pierre. On découvre les ruines de la prison et du théâtre en plus de leur histoire. Nous irons également au mémorial de la catastrophe pour comprendre les événements de 1902. Nous sommes ressortis de cette visite encore plus subjugué par tous les évènements, d’il y a pratiquement 120 ans. Encore une fois, je vous laisse la chance de lire l’article de notre grande fille, en suivant ce lien : https://svtotalfreedom.blogspot.com/2021/04/le-mont-pele-article-par-noemie.html

La figuerie

La figuerie

La prison

Le théâtre

Vue du Memorial

Avec nos écouteurs, on débute la visite du memorial

La cloche déformé et entreposé dans la pièce où
figure le nom des morts sur les murs

C’est le lundi 15 mars que nous quitterons la merveilleuse ville de St-Pierre. Son histoire nous restera graver et en fera un coup de cœur pour tous ! On se dirigera vers Schoelcher où nous mouillerons l’ancre entre la baie de la plage De Madiana et de Case Navire. Un beau mouillage, mais après avoir visité St-Pierre, cette ville semble un peu plus tranquille dans le genre « attraction ». Nous n’y sommes restés que la nuit de notre arrivée et une de plus.

Cependant, nous avons appris que cette ville était liée à celle de Houilles en France.

Car le fondateur, Victor Schoelcher, étant l’un des initiateurs de l’abolition de l’esclavage en France et dans ses colonies, est décédé à Houille. Il fût également un débuté et sénateur de la Martinique dans les années 1850-1870.

En quittant cet endroit, nous ferons une halte à Fort-de-France, afin d’avitailler et de récupérer la dernière commande de coussins du carré.

Notre ancrage

La plage de Madiana

La baie de Schoelcher

La plage de Schoelcher

La ville de Shoelcher

Donc, le vendredi 19 mars, on se dirige vers la rivière salée qui se trouve dans le creux de la baie, passé Les Trois-ilets. Nos amis du catamaran Vahana, nous ont parlé de cet attrait. Une rivière entourée de mangroove. C’est beau et nous avons été enveloppé par les chants de divers oiseaux, très reposant. Nous avons monté la rivière en paddle et kayak. Le seul hic, la présence de faibles odeurs d’eau stagnante et la vue sur les déchets et les poissons morts. Somme toute, une belle activité quand même, il faut garder en tête que c’est une eau qui n’a pas beaucoup de mouvement…

Paddle TIME !

Foul Mangroove

magnifique retour

Arrivant au bateau on dîne et repars sur l’île « aux poules » qui se nomme en réalité Petit Îlet. Et oui l’île est isolée et sans habitation. Il y a des tables de pique-nique et un quai, mais aussi beaucoup de poule et quelques poussins. Un bel endroit que les enfants ont adorés découvrir.

Ile petit Ilet

On regarde la vue....

... cette vue !

Poule couveuse de ses petits :-D

Nous ne resterons pas plus longtemps dans le creux de cette baie où l’eau est un peu moins invitante. On se dirigera, en fin d’après-midi à l’Anse Mitan. Nous y resterons le temps de faire quelques cours. La famille fera une formation d’initiation en apnée avec Apnéemotion Martinique. Voici le lien pour les intéressés : https://apneemotion.com/martinique/

Une expérience qui nous permettra d’avoir la technique afin de rester plus longtemps sous l’eau et ainsi s’émerveiller à la vue des merveilles sous-marines. Une formation qui durera toute la journée du samedi 20 mars. On peut dire que ce soir-là nous avons tous très bien dormi.

Au travers cet apprentissage, notre capitaine termine son cours de Padi open water, niveau 1. Deux jours de formation, pratiquement chaque journée complète. Il est ravi d’avoir eu ses cartes et surtout de plongée dans un lieu aussi beau ! Disons qu’il n’aurait pas eu le même plaisir au Québec hihihi

C’est alors que le mercredi 24 mars on retourne à Fort-de-France pour avitailler. Disons que plusieurs Anses sont envahies de bateaux ou de gens de plage assez turbulents avec leur musique à tue-tête et ce jusqu’à souvent tard, surtout à l’Anse Mitan.

On se retrouvera donc à Anse Noir le vendredi. 

WOW quel bel endroit pour du snorkeling. Ici on nage carrément avec plusieurs tortues et nous entendons parfaitement le champs des baleines lors de nos plongées. On ira voir aussi quelques grottes, dont une assez grosse, que nous n'avons aucunes images, car la caméra n'avait plus de batterie. C’est cool d’entendre l'écho du son que provoque la vague dans ce genre de creux rocheux. Ce sera notre principale activité dans cette baie, nous ne sommes même pas allés à terre. Plusieurs bateaux venaient en PM pour faire un peu le party, mais ils quittaient quand-même tôt.

Arrivé dans la baie avec notre capitaine en herbe

Magnifique Baie de l'Anse Noir

Notre premier coucher de soleil à l'Anse Noir 

Belle grosse tortue qui se nourrit sans crainte d'être observée

Un bol d'air dans le groupe d'enfant, trop top !

3 autres tortues...

La grotte à l'intérieur de la baie... 

la sortie de cette même grotte !

C’est aussi à cet endroit que l’on fêtera l’anniversaire de notre capitaine, 37 ans. Il aura droit à tout un festin de cabane à sucre en compagnie de nos amis Vahana. C’était délicieux et beaucoup trop de bouffe qui nous obligera à passer free pour le souper ahahahah

Notre festin "cabane à sucre" pour la fête de notre Capitaine

Les enfants avaient trop hâtent de dévorer !!!

Belle GANG !

Le soir même, sur un coup de tête, à cause de l’arrivée de beaucoup trop de bateaux sur le gros FUN, on quitte pour se diriger vers Grande Anse. On y fera un simple passage. Après avoir vu un bateau en acier s’échouer nous nous sommes déplacés à l’Anse Chaudière à nouveau… où nous y resterons plusieurs jours.

Notre prochain article clôturera notre visite en Martinique, car les 3 mois ici seront échus. Donc, si on veut rester, il faut demander un VISA, ce qui apporte des coûts supplémentaires. On doit donc, se diriger vers le sud, car de toute façon la saison cyclonique nous y pousse.

Évidemment, la destination suivante n’est pas encore précisée, on vous en reparlera en temps et lieux.

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